Katmandou, capitale des randonneurs du monde entier

Katmandou est le seul point d'entrée du Népal, à 1400m d'altitude, et c'est aussi donc de là qu'on prend les transports menant au débuts de tous les trecks himalayens. On y trouve d'ailleurs énormément de boutiques d'articles de montagne !

Arrivés dans la capitale vers midi, après une nuit forcément très mauvaise en avion et un petit sandwich fromage/poivron comme collation avant d'atterrir (à 4h du matin heure française...). L'aéroport est tout petit, et surtout très simple, à l'image de ce pays pauvre (parmi les 10 plus pauvres du Monde). Le passage de la douane a été très tranquille, les autorités ne sont pas très regardantes ni condescendantes, c'est bien agréable.

On est allés directement dans l'hôtel (auberge de jeunesse-pub) très détendu où était allé Laurent l'an dernier, le Phat Khat's secret garden, qu'on a quand même eu un peu de mal à trouver dans le dédale grouillant de vie du quartier de Thamel. Les chambres sont basiques, l'ambiance y est vraiment cool, on peut manger ou boire sur des tables et canapés installés dans le jardin, loin des tumulte de la rue, au son du reggae... Ils sont très serviables et personne n'est stressé ! 

On a dû aller acheter, dans un bureau spécial, les permis pour randonner et rentrer dans la vallée qui nous intéresse. Puis une réservation de bus pour demain matin 7h, destination Besisahar, qu'on atteindra dans l'après midi, puis on avisera si on a le temps de continuer ou si on dort sur place ! 

On a fait une bonne balade dans Katmandou, ville énorme et évidemment bordélique, notamment dans les ruelles labyrinthiques de la vieille ville, où est situé l'hôtel. 

Comme en Inde, la circulation est assez anarchique et dense, les routes poussiéreuses, les klaxons bien présents, les habitations sommaires, les rues assez défoncés, les maisons très souvent colorées, mais la comparaison s'arrête là ! Au contraire de l'Inde, les gens sont très détendus, calmes, et les quelques rabatteurs qui ont tenté de nous vendre un taxi ou une chambre d'hôtel ne sont pas bien "agressifs". Les administrations sont bien moins pointilleuses. Et un détail, malgré la pauvreté et l'état de propreté des rues (parfois douteux), aucune odeur pestilentielle, contrairement au voisin indien ! 

Un bon dîner, un bon sommeil, et on pourra partir de la capitale pour avancer vers les montagnes !